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FETES NATIONALES

News du 25/06/2010
Le 14 juillet, la France fête le début de la Révolution et l’abolition de la royauté en France. En prenant la Bastille, une prison, les Parisiens s’attaquaient au symbole d’une justice royale arbitraire. La Révolution abolissait l’Ancien Régime. Elle devait instaurer une égalité entre tous les citoyens et supprimer les privilèges.

Le 28 juillet, la France fête également le Jour de libération fiscale. Selon les chiffres de l’OCDE, les dépenses publiques, celles de l’Etat mais aussi celles des collectivités locales et des comptes sociaux, représentent 56,9 % du Produit intérieur brut. Après avoir financé l’Etat pendant près de 7 mois, le citoyen peut enfin garder l’argent qu’il aura gagné. La France occupe l’avant-dernière place de l’Union européenne concernant ce classement. Le bonnet d’âne ? Les Belges avec un taux à 58,3 % et un jour de libération fiscale fixé au 3 août. La fête nationale belge est le 21 avril et célèbre la prestation de serment de Léopold 1er en 1831.

Les premiers de la classe ? Malte et l’Irlande fêtent leur libération fiscale au mois d’avril. La fête nationale irlandaise est le jour de Saint-Patrick le 17 mars. Relativisons ces données. Loin d’ériger les exemples maltais et irlandais en références, comparons-nous plutôt à des pays souvent cités en modèles économiques et/ou sociaux. Le sacro-saint modèle scandinave ? La Suède a ramené son jour de libération fiscale du mois de juillet au mois de juin avec un taux de 49,4 %. Les Suédois ont leur fête nationale le 3 juin et célèbrent l’accession de Gustav Vasa sur le trône le 6 juin 1523. L’Angleterre ? Avec un taux de 40,9 %, son jour de libération fiscale est le 29 mai. La fête nationale anglaise, comme celle de Malte, est le 23 avril et célèbre la mort de Saint Georges qui avait terrassé un dragon.

En France, malgré une date de libération fiscale qui continue d’avancer dans le temps, les déficits restent, 141 milliards de déficit prévus cette année dans le Budget. La dette de l’Etat français, fruit de ces déficits chroniques, continue de croître. Il faudra payer plus et pendant longtemps pour rembourser les 1 500 milliards d’euros que l’Etat doit à ses créanciers. Un véritable tonneau des Danaïdes. La seule réponse possible pour enrayer cette fuite en avant est une réduction des dépenses publiques. Nos voisins anglais l’ont compris, accepté et se préparent à une cure d’austérité. Evidemment, face à ces dépenses, il y a des contreparties, des bénéfices dont profite chaque citoyen. Lesquels ? Notre système de santé ? Le système judiciaire ? Le système de retraite ? Ils sont au bord de l’implosion et ne satisfont plus personne. Seule une reprise économique durable, la fameuse croissance que l’on ne cesse de chercher, d’espérer, peut améliorer la situation des finances publiques. Malheureusement, ce n’est pas en travaillant du premier janvier au 30 juillet pour l’Etat que l’on créera ces conditions nécessaires.

 
 
 




























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